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13 mars 2007

L’heure suisse d’Eto’o : « DeLaCour », la Bichrono.

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Le 19 décembre 2005, il est couronné lors du « Gala Fifa du Joueur Mondial » à Zurich. Puis, le 16 février 2006, à Abuja au Nigeria, il reçoit la plus haute distinction : « Footballeur de l’année ». Le Lion de Barcelone, le Camerounais Samuel Eto’o, transfuge d’un Real qui l’empêchait d’évoluer, est le meilleur marqueur du Barça, devant Ronaldinho ! A quelle heure vit-il ?  Séduit par la marque suisse montante « DeLaCour », fondée par l’arménien madrilène Pierre Koukjian, émérite designer urbain qui fabrique ses montres en Suisse, il acquiert quelques modèles d’une collection caractérisée par sa taille XXL judicieusement obtenue grâce à la juxtaposition sur le même cadran de deux chronos. Cette affection horlogère n’échappe pas à la marque qui s’empresse de lui créer un modèle à ses couleurs, sobrement baptisée Eto’o : or rose, toute « endiamantée », des poussoirs aux contours de la lunette. Bichrono_Dia_Cameru_n_Eto_o1_LowEn automne prochain, c’est un modèle « à rattrapante », (l’aiguille des secondes se déplace le temps d’une trentaine d’unités avant de revenir à la case départ, pour redémarrer la comptabilité d’une autre trentaine), qui lui rendra un hommage encore plus appuyé : elle mettra en scène ladite aiguille transformée en jambe de footballeur, shootant dans un ballon. Une complication horlogère rare, tirée à 200 exemplaires numérotés, hommage au roi Oto’o. « DeLaCour » continue de squatter les poignets des grands de ce monde. Ses modèles séduisent particulièrement les élites disposant de moyens pouvant dépasser la centaine de milliers de francs suisses.

http://www.delacour.ch/

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13 mars 2007

Diamants « sales » et Al-Quaida.

Diamants « sales » et Al-Quaida.
L’Histoire doit encore faire un effort.

Plus jamais ça ! La mémoire des souffrances récentes des peuples de Sierra Leone impose à l’Histoire de faire plus de lumière sur les filières corrompues du commerce illégal de diamants. Et si, grâce à Sorious Samura ou diCaprio, un sursaut de conscience traversait le consommateur. Max Havelaar a bien réussi avec les bananes !

Tandis que la communauté occidentale et ses opinions publiques confondaient copieusement la guerre civile en Sierra Leone avec un bête conflit ethnique, un de plus en Afrique pensaient-elles, tandis qu’elles s’arrangeaient lâchement avec l’Hitler africain Charles Taylor, des êtres humains se faisaient amputer, violer, massacrer, tout en écoutant à la radio, ô cynisme de l’information à l’ère du village global, les misères du Kosovo. Il est utile de rappeler que la Sierra Leone s’est dépeuplée de moitié durant ses neuf années de conflit, qu’elle compte une population de quarante mille mutilés, sans parler des traumatismes irréversibles de générations victimes de viols et de massacres.

Diamant sale, début d’une prise de conscience.

BI_Diamants_BrutsCertes la guerre en Sierra Leone s’est terminée et Charles Taylor, le Président pilleur du Liberia voisin sera prochainement jugé par un Tribunal pénal international. Sans « Cry Freetown », le reportage du journaliste sierra léonais Sorious Samura, de l’agence de presse Insight News Television, plusieurs fois primé depuis, la conscience internationale se serait-elle réveillée ? Sans l’article choc du révérend Jackson, paru dans le « Time » ?

Il y eut aussi plusieurs actions entreprises, notamment depuis Genève, par le collectif d’information « Alive In Freetown ? » créé par deux Sierra Léonais, Boris Sakia Stevens, Kanhyamma Dixon-File et le soussigné, journaliste suisse, né en Côte d’Ivoire. Leurs milliers d’emails envoyés tant aux rédactions des médias internationaux qu’aux personnalités de la Genève internationale et des réseaux sympathisants au sein de la diaspora sierra-léonaise, leurs interventions sur des plateaux de téléjournal ou sur les ondes de radio participèrent, à cet élan.

DiCaprio, parenthèse salvatrice.

L’arrivée sur les grands écrans de « Blood Diamonds », un blockbuster américain inspiré de ce sinistre épisode et boosté par la star DiCaprio, ouvre une parenthèse. Celle de comprendre, à l’heure où les timides accords de Kimberlay sur la traçabilité des diamants s’inspirent de louables intentions, quels furent les enjeux de ce conflit et surtout, la souffrance de tout un peuple. D’ailleurs, le drame des environ quarante mille amputés est quelque peu éclipsé par l’écho médiatique donné aux témoignages de bourreaux convertis, réintégrés dans les rangs de la bonne conscience internationale, grâce à des ONG occupées à trouver, au travers de l’itinéraire de ces « enfants soldats » devenus adultes, de légitimes occasion d’émouvoir les esprits. Au hit parade des causes du charity business, il n’y a pas photo ! Même le slameur émérite Abd’Al Malik y contribue inconsciemment par son talent et ses mots profondément justes dans son œuvre « Soldat de Plomb », pièce de son dernier album.

Révélations ! Blanchiment de l’argent d’Al Qaida.

Reste une question que l’histoire se doit un jour de trancher. L’affaire avait été révélée par la journaliste Eléonore Sulser, le 6 novembre 2001, suite à une vaste enquête lancée par le Washington Post. Bon d’accord, c’est tellement proche de la fatidique date du 11 septembre 2001, qu’il est possible, avec le recul, d’y voir une réaction supplémentaire d’un acharnement américain à faire d’Al Qaida son unique et caricatural ennemi mortel, fraîchement convaincu de résoudre ainsi l’ensemble de ses problèmes internationaux.

Selon les enquêteurs, Al-Qaida devrait une partie de sa fortune à ce méprisable commerce de diamants sales. Comment ? En convertissant via une valeur plus facile à manipuler, les gemmes sierra léonais, une partie de ses avoirs, parvenant ainsi à échapper au gel inéluctable de ses réseaux financiers. Ainsi, cette vaste opération de blanchiment d’argent terroriste aurait été possible grâce au Sénégalais Ibrahim Bah, artisan des contacts entre les rebelles brigands du sinistre RUF dirigé par Foday Sankoh, pantin sanguinaire d’un Charles Taylor principal commanditaire du pillage systématique des mines de Sierra Leone.

542_samuraIbrahim Bah les aurait donc mis en contact avec trois éminences d’Al-Qaida, Ahmed Abdullah, Ahmed Khalfan Ghailani et Fazul Abdullah Mohammed. Ensemble, ils auraient fait le voyage dans les territoires occupés par les rebelles, ouvrant la voie au transit d’un flot de diamants achetés par les intermédiaires de Ben Laden vers le Liberia et la Belgique. Des pierres certainement achetées au prix fort puisqu’un étrange phénomène de flambée du cours du diamant sierra léonais eut lieu à cette époque, laissant supposer qu’un gros acheteur, soucieux d’aller vite, en avait attiser la demande.

La révélation de liens entre le Sénégalais et le réseau Al-Qaida émane des services secrets américains. L’homme, d’après l’analyse de transcriptions de conversations téléphoniques détournées, aurait combattu en Casamance avant de bénéficier du soutien du colonel Kadhafi et de rejoindre les troupes du Hezbollah au Liban puis celles des soldats libériens et sierra léonais.
Sorious Samara, grand reporter, au Tchad

Ce qui est certain, c’est que le diamant voyage bien dans les aéroports. Il échappe aux contrôles drastiques, et peut permettre de réaliser de phénoménaux bénéfices en raison d’une demande énorme de l’industrie joaillière et horlogère. Acheté à prix producteur, même surfait, il peut générer d’énormes quantités de cash. Un rapport de l’ONU estimait à 75 millions de dollars les bénéfices découlant du commerce des diamants de la guerre en 1999. Or, après le cessez-le-feu conclu en Sierra Leone suite aux accords de Lomé du 7 juillet 1999 qui transformèrent au nom des intérêts de la paix le mouvement rebelle RUF, toujours gardien des installations minières, en interlocuteur politique, le rythme d’exploitation des mines de diamants en Sierra Leone avait fortement augmenté. Comme par hasard !

L’après « Blood Diamonds » ?

Quand l’effet hollywoodien d’une romance dont les facettes historiques sont assez conformes, se sera atténué, il faudra que l’Histoire se penche aussi sur ces pistes. Car c’est un devoir de mémoire nécessaire au regard des souffrances encore vivaces d’un peuple entier, qui pourrait prétendre, s’il bénéficiait directement des fruits du commerce de son sous-sol, à un niveau de richesses par habitant supérieur à celui du Sultanat de Brunei.

Venus_of_SaloneComprendre pourquoi, encore aujourd’hui, deux millions et demi de Sierra Léonais ont été déplacés (la moitié de la population), des dizaines de milliers assassinés, violés, quarante mille amputés à la machette tentent de survivre dans une société où la main, plus encore qu’aux pays des actions ménagères robotisées, est le départ de toute indépendance sociale, de toute vie. Comprendre comment l’amour occidental immodéré pour ce carbone pur, devenu diamant au terme de millions d’années d’une lente transformation physique, continue de faire impunément couler le sang et d’essaimer la désolation en Afrique.

Récemment, le reporter Sorious Samura en remet une couche : non content d’avoir inspiré par son travail le film « Blood Diamond » et d’en avoir été le conseiller technique, il révèle au monde via CNN le 3 mars 2007, par son nouveau documentaire « Blood On A Stone », une effarante réalité : à New York, neuf négociants sur dix sont prêts à acheter des pierres précieuses illégalement importées. La filière des diamants sales a encore de beaux jours devant elle. Il faudrait que naisse chez le consommateur, un sursaut d’éthisme qui entourerait le diamant des mêmes attentions que celles d’un Max Havelaar pour la culture des bananes… On appelle ça le commerce équitable.

TàG Press +41
J. Grandjean

A visiter:
Sorious Samura, grand reporter
Sorious Samura, biographie
Blood Diamond, le film

11 mars 2007

Discours de Bruno Venn, du Comité Exécutif du Club Diplomatique de Genève

Bruno_Venn_Portrait      

Madame la Présidente,
Monsieur le Président,
Mes Chers Collègues Membres du Comité exécutif,
Chers Membres,
Excellences, Mesdames, Messieurs

Par ce geste combien significatif, vous venez d’honorer un Africain en lui permettant d’intégrer le Comité Exécutif du Club Diplomatique de Genève suite à la bienveillante proposition de Maître Denise Wagner, votre Présidente secondé par une formidable équipe qui œuvre malgré leurs charges respectives à faciliter l’intégration de la communauté internationale et à favoriser ses relations avec la communauté et les institutions locales. Je profite de l’occasion pour remercier également, le Président Lamprecht pour son  soutien sans faille à mes activités à Genève depuis l’an 2002. De tout cœur, je leur en suis particulièrement gré.

Je voudrais, en mon nom propre, celui de mon épouse, de l’ensemble des membres du Conseil des Entreprises Européennes pour l’Afrique que je dirige et de celui du Sénégal, mon Pays, vous exprimer, à mon tour, notre chaleureuse gratitude pour cette marque éloquente d’estime que je perçois volontiers comme un encouragement à redoubler d’ardeur dans la poursuite obstinée de cette œuvre commune de plaidoyer, de promotion et de consécration de la Genève internationale.

Par cette cooptation au Comité Exécutif, je souhaiterai apporter ma modeste contribution aux chantiers que vous avez initiés en favorisant différents partenariats basés sur des objectifs communs en Afrique, par des engagements réciproques et solidaires et des perceptions partagées sur les questions internationales touchant le continent Africain.

Qu’il me soit permis, ici, de féliciter Maître Denise Wagner, notre Présidente pour le parrainage du Club Diplomatique de Genève à l’occasion de la journée Internationale sur le Togo organisé en juin 2006 à Genève. Il a été l’occasion de prouver le rôle d’interface et de passerelle que pouvait jouer notre Club à Genève. En permettant aux Pays d’Afrique d’avoir une visibilité à Genève en s’exprimant sur les questions internationales, économiques, scientifiques ou culturelles, un des objectifs de notre Club sera atteint. 

Madame la Présidente,
Chers Membres,

Laissez-moi réitérer mon engagement déterminé à travailler, de bonne foi, avec toutes les Parties, sans exclusion ni exclusive, à cette réalité incontournable qu’est la Genève Internationale forte de près de 500.000 âmes. Nos destins sont liés de par notre présence à un moment ou un autre dans cette charmante et accueillante ville de Genève. Je ne saurai clore mon propos sans rendre un vibrant hommage à Madame la Présidente pour toutes les actions que vous entreprenez avec courage et sérénité mais aussi, votre esprit d’ouverture qui j’en suis persuadé permettra à l’Afrique d’être encore mieux connue.

Je vous remercie de votre si aimable attention

Bruno Venn

26 février 2007

Maître Wagner, du Club Diplomatique de Genève

Personnalité incontournable de la Genève internationale, Maître Denise Wagner parvient en 2004 à la Présidence du Club Diplomatique de Genève. Portrait d’une leader, qu’une jeunesse à Alexandrie a prédestinée à l’ouverture, aux civilisations multiples, à l’harmonie entre personnes de cultures ou de religions différentes, à un sens certain de la diplomatie.
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Loin de s’asseoir sur les lauriers d’un parcours professionnel et d’un relationnel exceptionnel, Denise Wagner s’attelle à négocier l’après trentième anniversaire, à dynamiser son réseau, à en solliciter de nouvelles compétences et implications. A tracer également, via un programme d’évents conviviaux, les bases de relations plus intenses. Son vœu ? Que les Ambassadeurs, tant occupés aux problématiques des Droits de l’Homme, puissent également donner libre cours à des messages  économiques et scientifiques.

Qu’avez-vous pu apporter au Club Diplomatique de Genève, depuis votre élection le 2 mars 2004 ?
- J’étais membre du Comité exécutif depuis environ une dizaine d’années. Mon prédécesseur n’était ni plus ni moins que notre ancien Conseiller d’Etat (Ministre), Dominique Föllmi, une personnalité marquante du monde genevois. En deux ans de Présidence, il y a eu quelques innovations :  la participation d’ambassadeurs et de représentants des organisations internationales à rejoindre notre Comité exécutif, et à participer avec nous au dynamisme de la Genève internationale, malgré leurs lourdes tâches…

On parle également des « Midis du Club Diplomatique » ?
- Il s’agit de l’instauration d’un cycle de conférences, dans lequel les ambassadeurs sont invités à faire connaître leur pays sous l’angle économique et scientifique. Ils s’expriment dans un cadre de haut niveau et dans un contexte convivial et informel, sur des sujets qu’ils n’ont pratiquement pas l’occasion d’aborder durant leur court séjour à Genève. Ils y sont invités à nous faire connaître l’évolution de leur pays, ce qu’ils attendent des autres pays. Notre Club devient donc par excellence une plateforme où naissent des amitiés certes, mais également des échanges privilégiés entre les différentes communautés.

Votre rapprochement avec l’Université de Genève est également une nouveauté ?
- Oui, et son Recteur est également membre du Comité. L’Université forme depuis des décennies des futurs chefs d’état, des ministres, des décideurs économiques… Elle ne pouvait pas rester à l’écart de la Genève internationale. L’importance de l’éducation et d’une bonne formation dans le cadre des démocraties ainsi que leurs incidences positives sur le PIB d’un pays, justifient également ce rapprochement.

En quoi votre parcours professionnel est-il bénéfique à votre actuelle Présidence ?
- Des études à la vie professionnelle, mon parcours m’a appris que la démocratie ne pouvait exister sans un réel et profond respect des droits des citoyens. Qu’une formation sérieuse, une administration efficace et un système de santé judicieux étaient les piliers d’une existence paisible entre citoyens de différents états – puisque la Suisse est, rappelons-le, un Etat fédéral. Mon expérience de la vie internationale et ma connaissance du monde genevois, notamment du monde économique et scientifique, devront me permettre d’atteindre les objectifs du Club Diplomatique.

J’imagine que la dimension « protocolaire » doit représenter parfois quelques lourdeurs ?
- Parfois, mais c’est la dimension humaine prédomine. Nous avons des membres d’environ 150 nationalités. Cette variété fait notre richesse. Réunir tout ce monde tient parfois de l’exploit. Comme dans toute société, ce sont tout d’abord les règles usuelles du savoir-vivre qui s’imposent d’elles-mêmes, ainsi que le respect des usages.

Vous avez engagé votre Institution aux cotés du C.E.E.A, organisateur du Troisième Forum Economique pour l’Afrique ?
- A l’heure actuelle nous sommes tous préoccupés par le développement de la Communauté européenne, l’intégration de nouveaux pays et la négociation de nos conventions bilatérales. Il est judicieux de porter attention au Continent africain. L’objectif de ce Forum est de parler de pays dont on ne parle pas suffisamment, à Genève, qui est, non seulement une ville internationale, mais un carrefour d’échanges économiques et scientifiques. Ce Forum en phase avec notre philosophie :  inviter les représentants de chaque Mission à mieux faire connaître leur Etat.

Qu’en attendez-vous pour vos membres ?
- Un rapprochement des communautés, une meilleure connaissance de l’autre, des échanges fructueux.

Le phénomène d’une Europe qui se serre les coudes a pour conséquence de rendre ses frontières plus hermétiques au monde, notamment à l’Afrique. Quelle part la Suisse peut-elle prendre dans les espoirs économiques de l’Afrique ?
- Comme par le passé, la Suisse peut apporter beaucoup aux Etats qui le souhaitent… et qui le demandent. A plusieurs reprises elle a été appelée, en tant que médiateur ou intermédiaire. La Suisse peut également faire bénéficier les Etats qui le souhaitent de ses compétences et de son savoir-faire. Il appartient à chaque Etat africain de formuler sa demande et d’indiquer ses besoins et ses priorités.

Propos recueillis
par Joël A. Grandjean

20 février 2007

For Leaders Juin 2006 - Edito de Joël A. Grandjean, Rédacteur en Chef

évidence ! Par Joël A. Grandjean JG_Edito A l’évidence, notre magazine se devait de marquer le coup, par l’édition de ce hors-série sur le « Forum Economique pour l’Afrique ». Car, pour sa troisième édition à Genève, cet événement continue de nous convaincre. Créée par le « Conseil des Entreprises Européennes pour l’Afrique » (C.E.E.A.), cette manifestation devient incontournable dans l’agenda économique international. Pour les pays d’Afrique qui placent en elle les espoirs d’une visibilité exceptionnelle, pour les entreprises du Nord qui, d’abord réticentes et sur la réserve, s’engouffrent enfin, de plus en plus nombreuses, dans la brèche des curiosités intéressées : l’Afrique, le plus grand continent du monde, mérite bien plus que la condescendance des élans de l’aide au développement. Edito_Phrase C’est une terre d’avenir, un berceau d’espérances économiques qui survivra, par sa richesse inestimable, à tous les filtres ralentisseurs que sont les clichés entendus, freins souvent récités en litanie. Non, le «Forum Economique pour l’Afrique» n’est pas le forum des promesses. Il n’a pas besoin, pour son image, d’un quota de pays en voie de développement, trop souvent regroupés entre eux, censés conférer à toute manifestation du genre, une irréprochabilité qui confine à la bonne conscience. Son fondateur, le Président du « C.E.E.A. » nous fait part de sa vision d’une Afrique d’opportunités, innovante et entreprenariale. Discussions et thèmes abordés sont de ceux qui innovent, poussent à l’excellence et aux solutions concrètes : par exemple le chapitre consacré à l’ « Impact de la micro finance dans l’entreprenariat féminin en Afrique de l’Ouest ». Comme dans tout forum, la cerise sur le gâteau, sera ce lot de rencontres informelles, ces « prolongations » par-delà le programme institué. La Suisse et Genève, au cœur d’une Europe géographique dont les voisins s’organisent, au centre d’Institutions Internationales aux rayonnements mondiaux, offrent leurs positions fort avantageuses. D’autant que l’Afrique, si elle ne force pas son destin en cultivant la surexposition de sa voix au chapitre, risque d’être la grande perdante de la mondialisation. Elle se doit d’opposer cette résistance nécessaire aux fermetures environnantes engendrées par les rapprochements Nord-Nord. Joël A. Grandjean «L’Afrique, le plus grand continent du monde, mérite bien plus que la condescendance des élans de l’aide au développement.»
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9 février 2007

Tournée suisse du collectif ivoirien "Gbonhi Yoyoyo"

« Gbonhi Yoyoyo° », un collecif met le feu à la Suisse tendance hip-hop et ragga. Nash, jeune rappeuse ivoirienne de 22 ans : une partie de sa famille proche est massacrée, courant 2005. La Côte d’Ivoire est divisée. Sentiment d’urgence, extériorisation d’une révolte, elle est détentrice de la culture Nouchy et réunit autour du projet « Y A Koi Même », les rappeurs de Côte d’Ivoire, dont Priss-K, rappeuse très connue en Afrique ou Mareshal Zongo, humoriste méga populaire. Label_CH_Gbonhi_Low2 Le message ? Paix, bon sens, bonne humeur, gravité et… le plein de rythmes dansants : « Abidjan c’est la belle vie oh…». Phénoménal, le succès déborde d’Afrique. Abidjan accouche-t-elle, après le « coupé décalé », d’une nouvelle tendance musicale ? le Rap Zouglou, fusion d’ethnisme et de courants actuels, façon Sound System, zesté Ragga et ouvert sur le monde, s'est offert à Zurich au Moods, son baptême européen dans l'un des des hauts lieux de la branchitude, tenu par la prêtresse hip-hop Laurence Desarzens. Nash_Groupe_Low C'est toutefois à Jean-Marc Baehler, l'animateur-producteur de l'émission world "Republik Kalakuta" (Couleur 3, chaîne nationale suisse avant-gardiste), que l'on doit l'invitation du Collectif à Lausanne, pour le festival "Label Suisse". Seuls Africains non domiciliés en Suisse à s'y être produits, les membres du groupe doivent cette helvétique percée au fait que leurs deux labels, Nouchy Arts et Lions Productions, ont sur le Continent quelques attaches culturelles. Site officiel > http://www.gbohni.com/ ou http://www.lionsprod.com/yoyoyo Voir le clip > http://www.youtube.com/watch?v=6lgf-f4NSX8 ou http://www.lionsprod.com/gbonhi_yoyoyo/ ‘Gbohni’ signifie en Nouchy ‘famille’, ‘clan’ ; ‘yoyoyo’ représente le collectif des rappeurs, les Yo men. *Nouchy : argot urbain ivoirien, la langue issue des ghettos. Lee Warien Photos supapi@isk-design.com
8 février 2007

Togo Exclusif > Message du Président Faure Essozimna GNASSINGBE

Ente_te_Dossier_togo L'année 2005 a été assurément une année difficile pour le TOGO, pour ses institutions et pour son économie, mais elle porte, en même temps, les signes et les ingrédients pour constituer une année charnière sur la voie d'une saine évolution des institutions démocratiques et une année d'inflexion vers une vigoureuse relance de l'économie nationale.9521371« En effet, au cours de ces quinze dernières années, ceux que j'appelle volontiers les amis du TOGO et qui ont tissé et entretenu avec notre pays de fructueuses relations d'échanges et d'investissements soutenues pendant les années fastes de notre économie, se sont laissés enfermer dans un système de désinformation systématique, organisé contre le TOGO, sur les réels atouts de son économie, et sur les irréversibles acquis de son peuple ayant pour noms la paix et la sécurité. Certes, les incompréhensions internes nourries et entretenues par une savante cabale initiée et véhiculée vers les hommes et les institutions qui ont toujours fait confiance à notre pays continûment pendant plus de 30 ans, ont causé un tort incommensurable à notre économie et retardé malheureusement l'élan de notre peuple vers le bonheur. Aujourd'hui, je puis affirmer, tel un credo, que résolument mais définitivement, le TOGO est en train de présenter un visage nouveau et ses dirigeants, une nouvelle version de la République et de ses institutions. scan0021Je veillerais personnellement à ce que le nouveau cap qui sera tenu dans la gestion de l'Etat, de son économie, de ses finances et de son administration, puisse constituer un réel gage de modernité et une incitation pour tous et pour chacun à renouveler et à renforcer sa contribution à l'édification du bonheur pour les générations présentes et futures. Dans cette perspective, le gouvernement et moi-même avons pris de fermes engagements pour créer les conditions objectives à la relance de l'économie y compris celles qui sont préalables à l'amélioration de son environnement interne et international. La confiance sera de nouveau rétablie entre notre pays et nos amis traditionnels; le nouvel éclat du rayonnement international du TOGO dissipera finalement les sombres suspicions élevées telles des barrières contre la marche de son peuple et reluira de nouveau sur les perspectives de son économie. » Faure Essozimna GNASSINGBE Président de la République du Togo
12 janvier 2007

Palais des Nations Genève, 30 ans du Club Diplomatique (Décembre 2006)

Photos: Dr Nicolas Franceschetti Gala_du_Club_Diplomatique_2006__29_ Gala_du_Club_Diplomatique_2006__44_ Gala_du_Club_Diplomatique_2006__38_ Gala_du_Club_Diplomatique_2006__96_ Gala_du_Club_Diplomatique_2006__115_
12 janvier 2007

Bruno Venn, sur la scène diplomatique.

Genève, le 18 décembre 2006. La personnalité Bruno Venn vient d'intégrer, sur cooptation, le Comité Exécutif du Club Diplomatique de Genève, présidé par Maître Denise Wagner. Il devient ainsi l'un des 15 membres qui participent à la Direction de cette instance helvétique dont le rayonnement, en raison de l'actualité internationale Genève, dépasse les frontières de la Confédération. Président Fondateur du Conseil des Entreprises Européennes pour l'Afrique (CEEA) et du Forum Economique pour l'Afrique (FEA), nul doute que cet Africain du monde, d'origine sénégalaise (par ailleurs Citoyen d'honneur de la ville de Montréal), saura placer au coeur des préoccupations du Club Diplomatique, les intérêts d'une Afrique partenaire et participante aux grands débats trop souvent Nord-Nord. D'ores et déjà, certaines instances sénégalaises et continentales ont exprimé leur fierté d'avoir un de leurs ressortissants au sein de cette prestigieuse institution. Gala_du_Club_Diplomatique_2006__398_ Légende: Bruno Venn et Me Denise Wagner, lors de la cérémonie du trentième anniversaire du Club Diplomatique de Genève, au Palais des Nations. Voir aussi la rubrique "Vision" (For Leaders édition de juin 2006) http://forleaders.afrikblog.com/archives/vision/index.html
10 janvier 2007

Denise Wagner: Madame la Présidente, en bref

Formations secondaire et universitaire à Genève, d’abord à la Faculté des Lettres où elle étudie entre autres l’Egyptologie, les religions, les langues et par la suite, à la Faculté de Droit, avec l’accent tout particulier sur le droit international privé. Entre études et trois maternités, elle obtient son brevet d’avocat, fait un bref passage au Département de Justice et Police et… devient Assistant de professeur à la Faculté de Droit. Elle se consacre ensuite à son Etude, à sa famille. Wagner_Denise à Gauche: Maître Denise Wagner, Présidente du Club Diplomatique de Genève.
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